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Journal, autoportrait et enquête, c’est un grand récit-enquête dans la mythique et douloureuse Amérique de Donald Trump, que Philippe Rahmy avait sillonné.

Pendant de longs mois, Philippe Rahmy était allé jusqu’en Floride à la rencontre des marginaux victimes d’une société sans pitié. Telles les cueilleuses et cueilleurs de tomates dont la vie n’est pas loin de l’esclavage. Ou ces femmes et hommes innocents, emprisonnés pendant des décennies, jusqu’au jour où la justice américaine reconnaît enfin son erreur ; parfois trop tard pour réparer une vie gâchée. Un récit magistral et poétique qui commence par une ouverture époustouflante.

Dans « Pardon pour l’Amérique », Philippe Rahmy rassemble toutes les écritures et s’autorise, outre les formes du journal, de l’autoportrait dans le regard des autres, et de l’enquête littéraire, un lyrisme réunissant le meilleur de sa poésie et de son métier de romancier. En cela, on serait vite tenté de dire que « Pardon pour l’Amérique » est le meilleur livre de Philippe Rahmy, le plus abouti.

Mais c’est l’œuvre qu’il faut désormais considérer et apprécier dans son ensemble. C’est le chemin vers ce huitième et dernier livre.

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